Au cours de la messe de la nuit, célébrée dans sa cathédrale à Kaya, le père de la famille a exhorté les fidèles à l’espérance. « Noël, fête de la joie ; c’est principalement la joie du don d’une parole qui nourrit l’espérance, l’espérance d’une fin très prochaine de tout ce qui compromet le bonheur de l’homme », affirmé Mgr. NARE dans son sermon. Au nombre de tout ce qui peut compromettre le bonheur se trouvent la faim, la soif, le manque de paix, la guerre, la maladie. Mais Dieu vient pour mettre fin à tout cela et donc il vient apporter la paix à notre pays et à son peuple. En effet, ce qui a été dit jadis au peuple de Dieu, par le prophète Isaïe, est dit à nous aussi, car la parole de Dieu ne passe pas. La parole de Dieu que nous avons écoutée est parole d’une espérance, « l’espérance de la fin d’une guerre chez nous aussi. L’espérance du retour à la paix et à la cohésion sociale chez nous aussi », a-t-il ajouté.
Dès l’entame de la messe de la nuit, il a été effectué l’annonce du jubilé des 125 ans de l’évangélisation du Burkina Faso. Ce fut à travers un rite fort inculturé. Et commentant ledit rite, Mgr. dira ceci : « Nous avons introduit dans la liturgie de cette messe l’annonce du jubilé des 125 ans de l’évangélisation de notre pays. Cela a pu vous étonner un peu. Mais en réalité c’était le meilleur moment. La plus belle circonstance pour l’annonce d’une telle nouvelle ». Une meilleure circonstance car avec le temps de l’avent, l’on a fait une entrée dans une nouvelle année liturgique qui est un chemin tracé par le Christ, pour nous permettre d’aller à sa suite. Il convenait donc de procéder à l’annonce solennelle de l’évènement jubilaire. Par cet événement, nous nous arrêtons pour voir où nous en sommes avec le vécu de notre foi. Aussi Mgr. a-t-il souhaité que notre diocèse entre pleinement dans l’esprit visé par nos pères évêques…

Mgr. Théophile durant son homélie