Le dimanche 3 janvier 2021, la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Pissila était en fête. Et pour cause ? L’abbé Antoine SAWADOGO, qui en est originaire, y a célébré sa messe d’action de grâce pour le don du sacerdoce. En effet, envoyé en mission d’études en Espagne, il y a été ordonné le 20 juin 2020, en compagnie de son diocésain, l’abbé Théodore KABORE, originaire de Kaya. Rentré au pays pour un congé, il en a profité pour célébrer ladite messe d’action de grâce.

L’abbé Antoine a été entouré de nombreux confrères

Ainsi, entouré de ses confrères et promotionnaires prêtres, parents, amis et connaissances dans une église paroissiale pleine à craquer, l’abbé Antoine a emprunté les paroles du Magnificat de la Bienheureuses Vierge Marie, pour traduire à Dieu sa reconnaissance. Et selon se propose, c’est à la suite de la Mère de Dieu que lui aussi a voulu rendre grâce à Dieu, pour le don du presbytérat. Une grâce qui ne lui a pas été faite par Dieu pour ses mérites, mais par pur amour. En retour, il répond à son appel par amour. D’où le choix de cette phrase comme devise sacerdotale : « Seigneur, tu sais tout ! Tu sais bien que je t’aime » (Jn 21, 17).

Le devise sacerdotale du jeune prêtre

Pour la circonstance, il est revenu à l’abbé Jean-Paul BAMOGO de prêcher. Tâche qu’il a bien accomplie et dans cette homélie, il a prodigué de sages conseils à son jeune confrère. Mais auparavant, il a rappelé au peuple chrétien, son devoir d’accompagner le nouveau prêtre à travers la prière et le soutien matériel. Quoique prêtre, il a besoin du soutien des fidèles pour bien exercer son ministère à leur profit. Et quant au jeune prêtre lui-même, dira l’abbé Jean-Paul BAMOGO dans son homélie de circonstance, il est invité à s’éloigner de l’amour du pouvoir, de l’argent et de mauvaises relations, plus précisément avec le monde féminin. Autant de d’écueils à éviter par la force de la prière quotidienne, unique secret et arme du prêtre.

Une vue des fidèles

Des conseils que l’abbé Antoine a promis de respecter dans son discours de remerciement en fin de célébration. De ce fait, on ne fait que l’accompagner par nos prières et lui souhaiter un saint, heureux et fécond ministère.

Abbé K. Alexis OUEDRAOGO