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Pâques à Kaya

« Ils sont finis, les jours de la passion, suivez maintenant les pas du Ressuscité : suivez-le désormais jusqu’à son Royaume où vous posséderez enfin la joie parfaite ». Cette phrase de la bénédiction solennelle que l’Église donne à ses fils et filles à la fin de la célébration eucharistique de Pâques, a encore résonné cette année, dans les églises du diocèse de Kaya. Pour ainsi dire, l’on a célébré à Kaya Pâques 2019, en communion avec l’église universelle.

La veillée a commencé avec la liturgie du feu

Pâques, première et plus grande fête du christianisme, commémorant la résurrection du Christ d’entre les morts. « Pourquoi chez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est plus ici, il est ressuscité », dirent les anges aux femmes qui se sont rendues de bon matin au tombeau, pour embaumer le corps du Christ. Et depuis lors, l’histoire du monde a connu un profond changement. Car, c’est une nouvelle humanité qui a été inaugurée, en ce sens qu’elle a été libérée non seulement de l’esclavage du péché, mais aussi et surtout de la mort.
C’est en substance le message pascal de Mgr. Théophile NARE, qui célébrait sa première fête pascale dans sa cathédrale de Kaya. En effet, dans son homélie de la vigile pascale, le père évêque a commencé par rappeler le sens de cette grande fête chrétienne : « Pâques veut dire passage. Elle désigne le passage de l’ange de Dieu dans le pays d’Egypte pour libérer son peuple Israël de l’esclavage. Mais ce passage a nécessité d’abord des préparatifs, comme la préparation des pains sans levain et l’immolation de l’agneau dont on s’est servi du sang pour marquer les linteaux des portes des maisons où se trouvaient les fils d’Israël, pour leur permettre d’échapper à la mort. En outre, après le passage de l’ange destructeur qui a frappé les premiers-nés des Égyptiens, les fils d’Israël ont passé par les eaux de la mer rouge, se libérant ainsi définitivement de la servitude. Pour nous aussi chrétiens, c’est le passage du Christ dans le monde pour nous libérer de l’esclavage du péché et de la mort pour une vie nouvelle dans la liberté des enfants de Dieu. Mais nous devons nous rappeler que nous devons être sel et lumière. Car c’est en voulant être sel et lumière pour le monde, que le Christ a été crucifié. Mais étant donné qu’il œuvrait pour Dieu, celui-ci l’a ressuscité d’entre les morts. La Pâques, pour ainsi dire, est notre plus grande fête comme Saint Paul l’a dit : “si le christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi”.

Baptême d’une catéchumène

La célébration de Pâques n’est donc pas seulement une façon de se souvenir d’un événement, mais également la profession d’une foi et d’une espérance : foi en la résurrection du Christ d’entre les morts et espérance en notre propre résurrection. Car, comme le Christ, nous aussi, nous allons ressusciter un jour, pour nous unir au Christ pour la vie éternelle. C’est le sens du baptême que reçoivent les adultes au cours de la veillée et comme d’habitude, ils étaient nombreux les nouveaux baptisés. Renaissant ainsi à une vie nouvelle de l’eau et de l’Esprit, ils font désormais partie du corps du Christ qu’est l’Eglise. Désormais avec elle, ils sont appelés à être témoins du Christ ressuscité.

Mgr. NARE à la fin de la célébration, répondant à un journaliste de la radio diocésaine

Réagissant à ce qu’il a vécu durant les célébrations pascales, Mgr. Théophile NARE dira ceci : “Grande fut ma joie de voir la foi des gens vécue dans les prières du Triduum pascal. Cela me fait frémir, cependant je souhaite que cela ne se limite pas à l’aspect extérieur, mais impacte aussi et surtout l’intérieur. Je suis également content, de voir beaucoup de monde recevoir le baptême. C’est signe qu’il y a toujours des gens qui ont soif de Jésus. De ce faite, je demande à Dieu de faire croître et le nombre et la sainteté des pasteurs”.

Père K. Alexis OUEDRAOGO

 
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