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Synode Diocésain

Exposés sur les questions du Synode

"Évangéliser pour que l’Église devienne notre tradition et nos coutumes"  : C’est le thème principal du synode diocésain qui se tiendra du 14 au 20 novembre 2016 à Kaya. Mais les pères synodaux se pencheront sur les domaines suivants de la vie humaine à la lumière de la Parole de Dieu et de l’enseignement de l’Église : Les vocations, La vie économique, la famille chrétienne, Sacrements et Sacramentaux/Liturgie et enfin Foi au Christ et Cultures. Voici en détail de petits exposé sur ces questions.

I- Vocation
Cause de Crise et Moyen de Floraison, Le clergé : Religieux et Religieuses, Catéchistes, Sainteté et Mission.

« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés » (Mt 28, 19-20). Tel est le mandat missionnaire reçu du Seigneur. Il constitue la raison d’être de l’Eglise, peuple de Dieu, qui n’existe que pour évangéliser. Dans un monde de plus en plus marqué par des idéologies destructrices de l’homme, ce mandat reçu du Seigneur est d’autant plus impératif aujourd’hui, qu’il reste le seul moyen de venir à la rescousse de l’homme sans repère.
« Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). C’est bien la raison du mandat qui n’est rien d’autre que le résumé de l’Evangile à proclamer de sorte que tous deviennent disciples du Seigneur. De fait, « tous ceux qui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés. Or, comment croire en lui sans avoir entendu sa parole ? Comment entendre sa parole si personne ne l’a proclamée ? Comment proclamer sans être envoyé ? » (Rm 10, 13-15). Il va sans dire que, sans envoyés, sans vocations, l’Eglise ne pourrait pas vivre le commandement de Jésus. La vocation fait le dynamisme de l’Eglise.
Cependant, les mutations actuelles de la société créent un relativisme expansif qui influe négativement sur la relation de l’homme à son Dieu. Ce qui cause de nombreuses crises parmi lesquelles les crises de l’éducation, de culture, de foi, des institutions par le même coût des vocations ! « Les nombreuses contradictions et potentialités dont sont marquées nos sociétés et nos cultures et, en même temps, nos communautés ecclésiales sont perçues et vécues avec une intensité toute particulière par le monde des jeunes, avec des répercussions immédiates et très fortes sur leur itinéraire éducatif. En ce sens, l’émergence et le développement des vocations sacerdotales chez les enfants, les adolescents et les jeunes s’affrontent continuellement à des obstacles et à des sollicitations. » (Pastores Dabo Vobis, 8)
Il est à noter qu’aux côtés de la diminution des vocations, l’on constate toutefois une augmentation du nombre de laïcs qui assurent des fonctions dans l’Eglise. Mais si l’exercice de certaines fonctions de l’Eglise amène le laïc à reprendre sa place de baptisé dans le fonctionnement et la mission de l’Eglise, il est d’autant plus remarquable que l’engagement des laïcs ne remplace pas le rôle des prêtres. « Que toute l’Eglise soit convaincue que les prêtres sont et seront irremplaçables. Il ne peut y avoir d’Eglise, telle que le Christ la veut, sans ministres ordonnés (prêtres et évêques) qui la rattachent, elle qui est le Corps du Seigneur, à la Tête » Mgr Housset. Trouver les moyens de floraison des vocations et même de prise en charge efficace des vocations, appelle obligatoirement à la collaboration franche entre laïcs et clergé de sorte à pouvoir soutenir l’expérience prophétique de l’Eglise-communion dans ce monde. Mais quel type de collaboration peut-on effectivement proposer aux fidèles laïcs pour aider les prêtres et apporter à la vie pastorale du diocèse, une spécificité de la vie ordonnée et consacrée ? « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9, 37-38). Le même Esprit saint n’a pas déserté l’Eglise et le monde ! Il faut alors lui faire confiance, renouveler sa foi. Si la vocation fait le dynamisme de l’Eglise, c’est dans la foi de l’Eglise que s’épanouissent les vocations ! Évangéliser pour que l’Eglise devienne notre coutume, est un impératif incontournable !

II- Vie Economique

Argent : Valeur secondaire ou Valeur absolue, Misère : Cause et conséquence dans la vie de foi, Auto prise en charge : Sens, Droit et Moyen. Vie économique, générosité et solidarité chrétienne. Soin de l’Environnement.

Sous le thème de la vie économique, quelques sous-thèmes ont été relevés : la place de l’argent dans la vie de l’homme, l’auto prise en charge, la générosité et la solidarité, le soin de l’environnement. D’autres sous-thèmes peuvent encore être trouvés, mais ils peuvent se résumer en ces questions : Quelle est l’origine des biens de la terre ? Ils ont été créés pourquoi et pour qui ? Comment les gérer ? Des réponses que nous donnons à l’origine, au sens et à la destination des biens dépendent les réponses de leur gestion.
Notre foi chrétienne nous enseigne que les biens de la terre ont leur origine en Dieu. Tout ce que contiennent le ciel et la terre est une création de Dieu (Cf. Gn 1, 11-25) mais Il l’a donné à l’homme et à tous les hommes. C’est pourquoi le Concile Vatican II affirme : « Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples […]. Quelles que soient les formes de la propriété,[…] on doit toujours tenir compte de cette destination universelle des biens » (Gaudium Spes, n° 69). Pour l’usage de ce don de Dieu à toute l’humanité, il est imposé à l’homme sa part de travail dans la fructification et l’acquisition des biens terrestres : « C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain » (Gn 3, 19). Cet effort de l’homme ne se réduit pas seulement au travail physique mais prend diverses formes. Il ne se limite pas non plus aux besoins de l’individu mais prend en compte aussi les institutions de la société. Il ne se contente pas seulement de l’instant présent mais se projette aussi dans l’avenir.
Dans la gestion des biens de la terre, l’homme ne doit jamais oublier sa propre relation à Dieu qui l’a créé, ni sa relation avec les autres parce qu’il n’a pas été créé seul, ni l’origine et le sens des biens. La prière suivante est bien illustrative de l’attitude juste que l’homme doit avoir : « Ne me donne ni pauvreté ni richesse, accorde-moi seulement ma part de pain. Car, dans l’abondance, je pourrais te renier en disant : Le Seigneur, qui est-ce ? Ou alors, la misère ferait de moi un voleur, et je profanerais le nom de mon Dieu » (Pr 30, 8-9). Et pour que cela soit une réalité pour tous, sans encourager la paresse, il est demandé à ceux qui en ont de penser aux pauvres, à l’orphelin et à la veuve, aux faibles et aux petits (Cf. Is 58, 7). C’est la manifestation de notre solidarité et notre générosité. Cette manifestation pourra se traduire par la pratique de la dîme. La pratique de la dîme qui est la part de Dieu, commença avec Abraham. Lorsqu’il revint en vainqueur après avoir délivré Lot, son neveu, il donna la dîme de tout au sacrificateur Melchisédech (Cf. Gn 14.20 ; He 7.1-10). Plus tard, Jacob décida aussi de donner la dîme à Dieu (Cf. Gn 28.22). La dîme ne devrait pas être obligatoire mais libre. Faut-il la pratiquer de nos jours ? Que chacun donne alors selon son cœur et ses capacités (Cf. 1Co 16.2). En suivant les traces "d’Abraham le croyant" (Cf. Gal 3.9) dans le soutien matériel de l’œuvre de Dieu nous obtenons une véritable bénédiction, même financière.

III- Sacrements et Sacramentaux/Célébration liturgique

Sacrement et Célébration liturgique comme lieu et moyen d’évangélisation : Pénitence, Mariage. Approfondissement de la vie sacramentelle.

Dans cette partie il s’agit essentiellement de la célébration des sacrements et des sacramentaux ainsi que de leurs implications dans la vie du chrétien. La vie sacramentaire devrait faire de nous des véritables « sujets » qui sont tout à fait chez eux dans l’Église, qui participent à son héritage apostolique, qui jouissent de droits reconnus et, surtout, qui ont la mission de vivre et de témoigner de l’Évangile. Mais il y a une dichotomie entre la célébration des sacrements et le vécu des sacrements. Ce qui ne favorise pas un témoignage chrétien percutant et laisse percevoir un malaise. D’où la nécessité de revenir sur le rôle et l’importance des sacrements ainsi que des sacramentaux dans notre Eglise particulière. Quant aux sacramentaux, ils préparent à recevoir les grâces et disposent à y coopérer. " Chez les fidèles bien disposés, presque tous les événements de la vie sont sanctifiés par la grâce divine qui découle du Mystère pascal de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Christ, car c’est de lui que tous les sacrements et sacramentaux tirent leur vertu ; et il n’est à peu près aucun usage honorable des choses matérielles qui ne puisse être dirigé vers cette fin : la sanctification de l’homme et la louange de Dieu " (Sacro Sanctum Concilium 61).
En effet, depuis l’Ascension, le Christ ressuscité n’est plus visible sous nos yeux. Certes, il se rend présent par bien des manières, notamment dans l’écoute de la Parole. Mais par la médiation de l’Eglise le Christ « marche sur nos chemins, comme autrefois avec les disciples le soir de Pâques, sur la route vers Emmaüs. Par les Écritures, lues et interprétées en Église, le cœur des croyants et des croyantes devient tout brûlant. Par les sacrements, notamment l’Eucharistie, leurs yeux s’ouvrent sur l’invisible, sur une absence pleine de présence, celle du Ressuscité qui continue de rompre le pain de son corps. Dans l’Église, Jésus ressuscité se rend donc présent et agissant de manière privilégiée par les sacrements » (Père Normand Provencher, o.m.i, Les sacrements dans la vie de l’Église, Université Saint Paul d’Ottawa). Vatican II exprime clairement l’action du Christ dans la célébration des sacrements : « Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que lorsque quelqu’un baptise, c’est le Christ lui-même qui baptise » (SC 7). Cette action du Christ devient une rencontre avec le croyant ou la croyante.
De ce fait la célébration des sacrements devient une expression concrète de la rencontre avec son Seigneur, de l’approfondissement de la vie chrétienne et de l’expression concrète du Christ vivant au milieu de son peuple. Chacun à sa manière, les sacrements dessinent l’identité chrétienne et contribuent à sa réalisation concrète. Un chrétien, c’est un baptisé confirmé, un invité au repas du Seigneur, un pécheur réconcilié avec Dieu et la communauté, un marié dans le Seigneur, un malade réconforté dans son épreuve. Tout en façonnant l’identité chrétienne du croyant, ils font naître et renouvellent l’Église. Parce qu’ils sont des actions rituelles, les sacrements assurent au dessein de Dieu une visibilité et donnent un visage concret à l’Église. Sans eux, l’incarnation du Fils de Dieu, sa mort et sa résurrection pourraient se réduire à des croyances abstraites. Mais grâce à eux, nous entrons dans le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu qui nous rejoint ici et maintenant.
Ainsi comprise, l’ambiance d’une célébration, l’intensité des gestes symboliques et la proclamation de la Parole impriment au plus profond des personnes quelque chose qui les marque dans tout leur être, spirituel et charnel. Tout en nous faisant vivre l’expérience de foi de ceux et celles qui nous précèdent, la célébration des sacrements fait aujourd’hui de nous des disciples de Jésus le Christ.

IV- Famille chrétienne

Comme lieu et moyen d’évangélisation. La sexualité : Valeur, Banalisation et Perversion, Alcoolisme et drogue : Causes et voies de cure. Dignité de la personne humaine : Sens de la vie et Fin de la vie. Défis de l’éducation.

C’est un truisme de dire que de nos jours, la famille n’a jamais été autant combattue en ses valeurs fondamentales. C’est bien le constat amer que faisait le pape saint Jean-Paul II, dès l’entame de son Exhortation Apostolique Familiaris Consortio : « A notre époque, la famille, comme les autres institutions et peut-être plus qu’elles, a été atteinte par les transformations, larges, profondes et rapides, de la société et de la culture. » (FC n.1, 22 nov. 1981). Par conséquent, les valeurs liées à la famille se trouvent foulées au sol sur l’autel de nouvelles idéologies au nom de la liberté. En outre, la banalisation et la perversion de la sexualité, la perte du sens de la dignité de la personne humaine et de sa vie (de sa conception à sa fin), le recours à d’autres voies pour se procurer du plaisir ou le bonheur (alcoolisme et drogue), en sont le triste corollaire.
Plusieurs questions se posent alors à l’Eglise : comment se situer face aux évolutions de la famille et du mariage dans la société ? La réponse est que « le dessein de Dieu sur le mariage et sur la famille concerne l’homme et la femme dans la réalité concrète de leur existence quotidienne dans telle ou telle situation sociale et culturelle » (FC, n.4).
Le livre de la Genèse nous enseigne que « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1, 26-27. 31). Ce qui vaut à dire que le fait d’être homme ou femme, l’ensemble de ses organes, y compris le sexe est un don de Dieu qu’il faut accueillir avec action de grâces. L’usage de ses organes doit correspondre à la volonté de Dieu au risque de tomber dans la perversion totale. De fait, « ou l’homme commande à ses passions et obtient la paix, ou il se laisse asservir par elles et devient malheureux ». (C.E.C. n°2339.). Tel est le sens de la sexualité humaine, ouverte à la vie qui est sacrée, car dès son origine, elle engage directement l’action créatrice de Dieu à travers les parents qui coopèrent avec Lui (Cf. Gn 1, 26). Dès lors, porter atteinte à la dignité de la personne humaine par l’exclusion, fausses accusations, diffamations et mettre volontairement fin à la vie humaine dans toutes ses différentes phases et par toutes sortes de moyens constituent un crime, un péché (Cf. Ex 20, 13 ; Jc 3,3-10 ; Humanae Vitae, n°14).
Concomitamment se pose également le problème de l’éducation des enfants et des jeunes, ce d’autant qu’elle n’est plus le monopole des éducateurs classiques tels la famille, l’école et l’Eglise. De nouveaux acteurs ont fait leur apparition comme les médias dont il faut préserver les enfants et les jeunes des méfaits, par une formation et une éducation adéquates, c’est-à-dire, les amener à utiliser les moyens de communication sociale dans un esprit critique (Cf. Inter Mirifica, n.10).
Plus que jamais la famille chrétienne se trouve interpellée dans sa mission d’être « sel de la terre et lumière du monde », de sorte à répondre généreusement à sa vocation traduite dans cet appel du même Jean-Paul II : « Famille, deviens ce que tu es ».

V- Foi au Christ et Cultures

Tradition, Foi et Charité (notion de justice, solidarité dans le mal, truquage de l’information), Funérailles, Peur et Mystère.
Le problème est plus entre foi et cultures, c’est dans la foi que la Parole prend un caractère existentiel.

Le message du synode sur la nouvelle évangélisation en son paragraphe 10 dit ce qui suit : « La nouvelle évangélisation est centrée sur le Christ et sur l’attention à la personne humaine, en vue de permettre une rencontre réelle avec lui. Mais ses horizons sont aussi larges que le monde et ne se restreignent à aucune expérience humaine particulière. Cela veut dire que la nouvelle évangélisation veille avec un soin particulier au dialogue avec les cultures, dans la ferme confiance qu’elle trouvera en chacune d’elles les ‘semences du Verbe’ dont parlaient les Pères. En particulier, la nouvelle évangélisation a besoin d’envisager un rapport renouvelé entre la foi et la raison, dans la conviction que la foi a assez de ressources pour accueillir tous les fruits d’une raison saine, éclairée et ouverte à la transcendance, et qu’elle possède le pouvoir de porter remède aux limites et aux contradictions dans lesquelles la raison peut tomber. » (Synode 2012 : Message final au peuple de Dieu).
Dans le sillage de cette nouvelle évangélisation le diocèse de Kaya, dans le contexte qui est le sien, voudrait réactualiser par son synode les jalons de la nouvelle évangélisation. « Annoncer l’évangile pour que l’Eglise devienne notre tradition ». Ce cinquième chapitre des linéamenta préparatoire au Synode diocésain se consacre d’une manière particulière à la relation entre la parole de Dieu et nos traditions.
La problématique qui se pose est que la plupart des baptisés dans la receptio de la parole de Dieu n’ont pas encore atteint le cap d’une conversion en profondeur. La conversion au Christ reste toujours superficielle et aléatoire. La lumière qu’apporte la Parole de Dieu à toutes les situations existentielles n’est pas encore bien accueillie. Le credo traditionnel est encore vivement encré dans la mémoire collective et individuelle si bien qu’on a recours toujours à elle pour chercher des remèdes et des solutions aux problèmes existentiels.
Comme nous lisons dans le livre du prophète Amos : « Voici venir des jours où j’enverrai la faim dans le pays, non pas une faim de pain, non pas une soif d’eau, mais d’entendre la parole du Seigneur » (Am 8, 11). C’est cette faim que veut combler la mission évangélisatrice de l’église particulière qui est à Kaya. Avoir faim et soif de la Parole pour pouvoir puiser en ses sources dans toute situation humaine.
Comme dit l’Ecriture : La Parole de Dieu, en effet, est « douce plus que le miel, que le suc des rayons » (Ps 19, 11), elle est « une lampe sur mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 119, 105) mais elle est aussi « comme un feu – oracle du Seigneur – N’est-elle pas comme un marteau qui fracasse le roc ? » (Jr 23, 29). Elle est comme la pluie qui irrigue la terre, la rend féconde et la fait germer, faisant ainsi fleurir l’aridité de nos déserts spirituels (cf. Is 55, 10-11). « Vivante, en effet, est la Parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur » (He 4, 12).
Nous voulons donc que la parole de Dieu pénètre notre culture, nos mentalités, notre être tout court. Il faut que le peuple de Dieu tout entier puisse connaître l’importance de la Parole de Dieu qui est un trésor inestimable pour toute vie chrétienne. Dans nos mentalités d’aujourd’hui marquées par la peur, la méfiance, la médisance, la calomnie, comment redonner au chrétien une confiance en sa personne et aux autres ? Comment sortir nos chrétiens des pratiques occultes qui engendrent inutilement l’accusation, la haine et la peur d’autrui ?
La volonté intrinsèque de nuire à autrui par le mensonge, la calomnie, le truquage de l’information est le lot commun de l’agir quotidien dans nos villes et villages. Il nous faut donc redécouvrir la force vivifiante et réparatrice de la parole de Dieu.

 
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